Tsukuribanashi
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 Innocent Sorrow; brisée.

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Innocent Sorrow


Innocent Sorrow

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MessageSujet: Innocent Sorrow; brisée. Innocent Sorrow; brisée. EmptyDim 9 Aoû - 1:44

Présentation
Innocent Sorrow; brisée. Avainnicentsorrowcopie

    Vous;
    Nom
    Sorrow
    Prénom
    Innocent
    Date de naissance
    Vingt et un Juin
    Âge
    Dix-huit ans.
    Origine
    Père et mère anglais, vivant à Skycity. Père perdu dans la nature, et mère vivant avec elle à Skycity.
    Monde
    Skycity
    Autres
    Tu veux bien me sauver ?
    Claydol;
    Nom
    Flux
    Transformation Animal
    Flux sous sa forme animale ressemble à un énorme poussin jaune aux yeux bleus. De la taille d‘une autruche, il peut courir très vite ce qui l’arrange pour s’enfuir puisque Flux est une poule mouillée. Mais dû à son jeune âge, il ne peut encore voler correctement; malgré les nombreuses tentatives d‘envol du toit de la maison de Innocent…
    Transformation Objet
    Une jolie ombrelle blanche, avec de la dentelle.
    Transformation Armes
    La poule mouillé se transforme en une grande hache, dont la lame est aussi blanche que la neige et le manche aussi jaune que les plumes de la forme animale de Flux. Une pierre bleue est incrustée dans la lame.

Physique
  «  Elle reste là, immobile et ce pendant toute la journée, assise sur cette vulgaire chaise en bois dans cette spacieuse chambre blanche. Le dos bien droit et la tête fièrement relevée; comme on lui a appris il y a bien longtemps. Car c’est comme ça que les gentilles filles font, car on ne doit jamais baisser la tête ou seulement en cas de faute grave. Sa poitrine galbée, tenue en avant, se soulevant doucement et perversement au rythme de sa respiration. Une danse malsaine ! N’importe qui se laisserait facilement hypnotiser par ce simple mouvement. Le seul qui anime encore se fragile corps. Le seul traduisant la vie.
Ses grands yeux bleus surmontés de longs cils noirs, capables de faire de l’ombre sur ses joues ayant gardé une certaine rondeur enfantine; fixant un point invisible, sans jamais ciller. Les ferme-t-elle parfois ? Et lorsqu’elle s’endort, comment fait-elle ? Un regard si vide, rien ne vit dans cet océan C’est même un désert de sentiments. On dit que les yeux sont le reflet de l’âme. Les siens ne reflètent rien. Son âme serait-elle pareille au néant ? Bien sûr que non… Une bouche en cœur et peinte de couleur pourpre comme le sang, légèrement étirée en un sourire, orne son visage. Un bien étrange sourire. On le sent, on le voit emprunt d’une légère folie. Passagère ou bien cette cruelle bête a décidé de loger à jamais dans ce frêle corps ? Il n’inspire rien de bon, il donne envie de fuir. Loin, très loin; là où elle ne nous retrouvera jamais. Elle fait si peur. Cette petite peur est entr’ouverte, et si on tend bien l’oreille, on peut entendre un faible son s’en échapper. Une toute petite voix, un peu tremblante et cristalline. On ne peut comprendre ce qu’elle dit, elle va trop vite. Elle est perdue dans les méandres de son âme, elle délire. Et parfois elle chantonne. Une chanson sans queue ni quête. Et encore, y a-t-il de véritables paroles ?
Ses mains, ces toutes petites mains là qui sont si froides lorsqu’on les touche, sont soigneusement posées sur ses genoux serrés l’un contre l’autre. Elles sont bien propres et ne sont pas accompagnées d’accessoires délurés. Ses doigts, longs et fins, comme ceux d’un pianiste se terminent par de longs ongles rose nacré, seule fantaisie. La seule chose qu’elle puisse être encore capable de faire sans partir dans un improbable délire.
Je me presse d’ouvrir la fenêtre de cette maudite pièce, espérant que toute la noirceur soit happée ou bien balayée. Mais rien n’y fait. Tant qu’elle sera là, elle et sa folie dévastatrice, il y aura toujours cette ambiance infecte et pesante. Cette magnitude froide qui s’échappe d’elle me fait trembler. La petite a cessé de chantonner. Je n’entend dans la pièce que le souffle du vent. Ce dernier joue avec ses cheveux. C’est si longs cheveux, si doux et soyeux. Ils sont fins et correctement peignés. Encore une chose qu’elle fait elle-même. Mais quelle étrange couleur ! Blanc. Blanc comme la neige immaculée. Ils tombent sur ses frêles épaules et cascadent dans son dos pour venir chatouiller le creux de ses reins. Balayés par le vent, ils ressemblent à un nuage qui tente de prendre son envol. En vain. En même temps que sa crinière de lumière, les pans de sa robe légère volettent. Blanche comme le reste. Blanc, tout est blanc. Même sa peau est laiteuse, presque maladive. Ça ne m’étonne pas, la petite ne prend jamais le soleil ! Une désagréable sensation de sereineté se dégage de tout ce blanc. Comme si on voulait nous faire croire, pauvres sots, que tout va pour le mieux dans le meilleur des monde. Mais moi je sais que c’est faux.
Soudainement, elle s’active. Sa tête se tourne lentement vers moi. Si lent et si gracieux. Lorsqu’elle marche, on dirait une princesse. Ce qui se dégage d’elle inspire la grâce. Et on ne s’en rend même pas compte. Mais moi je sais, parce que cette petite, je la connais. Enfin, son regard se pose sur moi, brusquement frappé de lucidité. L’instinct me pousse à me reculer vers la fenêtre, dernier échappatoire. Et si jamais cette petite folle me sautait au cou… Elle ouvre sa bouche en un joli O, et enfin se décide à parler.

« Sauvez moi, s’il vous plaît… »
Sa voix est plus forte et plus confiante. Douce et posée, j’aime l’écouter. Mais ses propos n’ont aucun sens. Comme d’habitude, comme chaque fois. La petite est perdue dans son monde. Pauvre petite fille, jolie poupée. Si belle et si pittoresque. Si douce et si meurtrie… »
.

Psychologie
« Innocent ? Pourquoi voulez-vous donc la connaître ? Ne la fréquentez pas, cette petite est folle, elle a complètement perdue la tête ! … Du moins, c‘est-ce qu‘ils disent. Mais moi je le sais. Je le vois, je le sens lorsque je croise ses grands yeux bleus. Elle n‘est pas folle, elle est perdue. Juste perdue. Je sors souvent le soir, vous savez, malgré mon âge avancé, je ne peux m‘empêcher de bouger. Et tout les soirs, je la vois flâner dans les rue, accompagné de son ombrelle blanche. Je ne sais pas de quoi elle veut se protéger. La lumière de la Lune l‘illumine merveilleusement bien, elle semble presque irréelle. On dirait un esprit, c‘est ça ! Oui, elle erre, ne sachant pas où aller. Le jour, je ne la vois jamais, je crois qu‘elle est plutôt nocture cette gamine. Mais à chaque fois que je la vois, elle me salue très poliment. Un large sourire illumine son visage, et puis elle s‘incline et continue à errer. Elle n‘est pas folle, vous voyez. Parfois, j‘essaye de dialoguer avec elle. Mais elle ne me répond pas, elle se contente de me regarder fixement en souriant, ou presque. J‘ai plus l‘impression qu‘elle regarde lointainement derrière moi, comme si j‘étais transparent. Elle n‘arrive pas à soutenir le regard des autres, j‘essaye d‘attraper le sien mais il me file entre les doigts - ou yeux plutôt - à chaque fois. Je n‘ai jamais entendu le son de sa voix, à part une fois où elle chantait. C‘était une chanson incompréhensible, je n‘ai rien compris. Ah, si ! Elle a parlé une seule fois, mais ce n‘était pas avec moi. C‘était avec un voyou du quartier, Innocent discutait étrangement avec lui - comment ça je ne devrais pas espionner les jeunes ? Elle semblait froide, distante et… morne. Bien loin l‘image de jeune fille douce et sereine qu‘elle me donne. Sa voix était forte et ses propos assassins - ils parlaient d‘un pot de fleurs je crois. Ses gestes étaient nerveux et rapides, elle semblait agitée ou préoccupée. Mais elle gardait cette aura froide et intimidante. Un iceberg, voilà ! On aurait dit un bloc de glace, prêt à faire couler un bateau - sûrement le Titanic. Cœur de glace, sûrement. Son visage n‘était marqué par aucune expression sauf ses yeux qui étaient remplis de rage. Je me demande si elle n‘agit pas comme ça avec tout le monde, sauf moi. Ce soir là, elle m‘a vraiment fait peur. Laissez moi vous expliquer la suite. Le voyou s‘était emballé, je crois qu‘il n‘appréciait pas trop que Innocent rétorque avec autant de véracité - y‘a que la vérité qui blesse hein ! Et il l‘avait giflé, si ce n‘est pas honteux de blesser une jeune fille au visage. Mais Innocent n‘avait pas bronché, ni même bougé d‘un pouce. Et elle continuait de fixer le voyou. Mais ce n‘était pas un regard comme les autres. C‘était un regard de rage, méchant !Elle l‘aurait tué sur le champs, si il n‘avait pas déguerpis dès qu‘elle avait commencé à s‘approcher de lui. Je le comprend, à moi aussi elle m‘a fait peur. Ce regard qu‘elle avait, cette aura qui s‘émanait d‘elle ce soir là… Est-ce ça vraie Innocent ? Je me le demande mais quelque chose me dit que non, qu‘elle est beaucoup plus secrète… Elle fait semblant, vous savez. Car juste après que le voyou se soit enfui, elle s‘est laissée tombée, à genoux. Elle avait les genoux tout éraflés, mais elle ne sentait pas ressentir la douleur. Elle a doucement porté sa main à sa joue. Et elle s‘est mise à pleurer, comme ça. Ses gémissement me déchiraient les oreilles, elle était si peinée, si désespérée. Et puis elle répétait inlassablement ou parfois coupée par des suffocations;
«  Je suis Innocent, je suis innocente… C‘est pas ma faute, je suis innocente, je suis Innocent. »
Je ne l‘avais jamais vu aussi fragile. Elle a pleuré longtemps comme ça, jusqu‘à ce qu‘elle se calme, et lève son regard vers le ciel. Merveilleuse étendue bleue. Et puis elle dit;
« Sauvez moi, je veux être sauvée… »
Cela ressemblait plus à un vœux qu‘à autre chose.
« S‘il vous plaît, sauvez moi… »
Pauvre petite, je me demande ce que fait sa mère, à qui Innocent ressemble terriblement. Pauvre gamine, si seulement quelqu‘un pouvez l‘aider. Mais ce quelqu‘un n‘existe pas, c‘est ça ?


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MessageSujet: Re: Innocent Sorrow; brisée. Innocent Sorrow; brisée. EmptyDim 9 Aoû - 1:45

Story
«  Je ne suis rien, rien du tout. Je ne suis qu‘une ombre dans Skycity. Je ne suis que le néant. Il avait raison, ils avaient tous raison. Mon histoire n‘a pas autant d‘intérêt, vous l‘aurez oublié comme j‘ai oublié les plus grands moments de ma vie. S‘il vous plaît, laissez moi. Et n‘oubliez pas d‘éteindre la lumière. »

«  Je suis née, j’ai vécu et je vis encore. Je ne sais pas si je dois m’en réjouir ou au contraire m’en lamenter. Je suis née deux ans avant la grande catastrophe, je n’en garde donc que des souvenirs très confus. Je me souviens vaguement que ce jour là, mon père et ma mère m’avait emmené à la mer. Nous avions observé le soleil lentement se noyer dans cette vaste étendue. C’était beau, c’était magnifique. Je me souviens encore de la voix forte et rassurante de mon père, du parfum de ma mère qui me serrait si fort dans ses bras. Je n’avais pas idée de ce qui allait se passer. Mais je pense que même si j’en avais eu conscience je n’aurais pu me retenir de me sentir… sereine. Oui, j’étais bien, avec ma mère Hidden; je lui ressemble trait pour trait, et mon père Shade. « Mon père », ce mot sonne faux. Je ne me souviens plus de lui, je n’ai retenu que le son de sa voix. Bizarrement, penser à lui me rend nostalgique ? Triste ? Je ne sais pas. Mais ce ne sont que de cruelles illusions. Les monstres n’aiment personne, sauf eux. On m’a dit que j’étais un monstre.
Je ne sais ce qui est advenu de mon père. Ma mère me raconta qu’après la grande explosion, elle s’était réveillée avec moi dans ses bras mais aucun signe de mon père. Nous étions tombés dans un étrange monde, blanc et lumineux. Ma mère mis quelques temps à réaliser que nous étions tombées dans une ville volante. Trop près, je suis trop près du ciel, je devrais être six pieds sous terre. Ce jour-là, ma mère rechercha longuement mon père, jusqu’à la tombée de la nuit. Mais jamais, elle ne le revit. Jamais je ne pu entendre encore une fois le rire de mon père. Il s’était volatilisé. Je crois que ma mère pleura les jours qui suivent. Je crois que moi aussi, j’ai pleuré. Je ne me souviens plus, vous savez. Cela fait tellement longtemps, la disparition de mon père ne m’affecte pas plus que ça. Plus rien ne me touche, n’est-ce pas ?
Les années qui suivirent sont floues, trop floues. Nous nous sommes installées à Skycity, comme si c’était la plus naturelle des choses. Ma mère était très heureuse, elle trouvait ce monde beau et reposant. Vivre la tête dans les nuages, c’est merveilleux, non ? Et puis, le schéma basique de la « parfaite vie » se dessina. Je grandis et je fus en âge d’aller à l’école. Je n’étais pas spécialement une bonne élèves, mes enseignants me trouvaient trop lunatique, trop tête en l’air, trop silencieuse. Pourtant, il me reste un souvenir contraire. Je me voyais heureuse, souriante et vivante. Mes robes roses à dentelle voletant au gré du vent et les nœuds décorant mes cheveux de milles couleurs taquinant mon nez mutin, jouant avec le chat du voisin, m’amusant à arracher la vie à ses pauvres fleurs. L’enfant est cruel, il ne voit pas le mal, ni le bien qu’ils causent. Ils sont méchants. J’en suis convaincue, vous n’avez pas eu à faire face à ce sale gamin.
Je crois qu’il était dans ma classe, lorsque j’avais huit ans. Il venait d’arriver à Skycity, son père venait de Nightway et sa mère était originaire de Skycity. Il me terrifiait. Ses cheveux noirs coiffés en bataille, ses yeux rouges perçant emplis de mal mais surtout ce sale sourire malsain collé à ses lèvres. Il me fixait toujours, il m’observait, il m’effrayait. Je le craignais et le détestais de tout mon être. Je crois qu’il a ressenti, que fasse à lui, j’étais faible. Et c’est pour ça qu’il s’attaquait à moi, j’étais devenue une espèce de souffre-douleur personnel. Je ne me souviens plus comment ce jeu sadique à débuté. Mais je pourrais vous énoncer toutes les tortures qu’il m’a fait subir. Ce jeu a commencé par s’amuser à me pousser à la boue jusqu’à glisser une lame de rasoir entre les feuilles de mon cahier, en passant par tuer sauvagement mon chat. Il m’avait rapporté son cadavre, éventré. Ce jour-là, j’avais pleuré de tout mon soûl et j’avais hurlé jusqu’à m’en brisé les cordes vocales. Et il riait et il riait, encore et inlassablement. Je l’entend encore parfois ce rire, les journées où je cauchemarde. Je ne dors que le jour, la nuit je vis. J’ai trop peur du noir, je ne sais pas ce qui m’attend. J’ai peur que ce gamin soit sous mon lit, j’ai peur qu’il guette le moment où je serais sans défense pour mieux m’attaquer. Même si il est reparti à Nightway, il me terrorise. Il a laissé des blessures, béantes et saignantes encore.
Mais ses attaques étaient encore innocentes à cet âge là. Et plus nous grandissions, et plus ses attaques étaient perverses. Il me fit subir nombre d’humiliations publiques et il lui arrivait de me frapper. J’étais faible, incapable de riposter. Je me laissais faire, comme une vulgaire poupée désarticulée. Mais je la ressentais cette douleur, et aujourd’hui encore elle me dévore le cœur ! Ma mère n’a jamais su ce qu’il s’est passé, j’ai tout gardé. Je ne peux pas le dire, je ne peux plus le dire, je ne peux rien faire. Il faut tout garder, précieusement et ne jamais le laisser s’échapper. Il faut tout garder… Il me l’a fait jurer, je l’ai juré. Sinon, il va revenir. Le mal revient toujours.
Un beau jour, il vint jusqu’à chez moi. J’avais fait semblant d’être malade pour ne pas pouvoir le subir. Mais il était venu, une fois la nuit tombée. Il était là, collé à ma fenêtre, à m’observer. Il souriait et frappait légèrement sur la vitre. Il murmurait mon nom, encore et encore. J’avais beau me recroquevillée au fond de ma chambre et boucher mes oreilles, je l’entendais encore et encore susurrer perversement mon prénom. « Innocent, Innocent, mon jouet, mon Innocent… » disait-il. Je ne sais pas combien de temps il resta à ma fenêtre mais je ne pu dormir de la nuit, traumatisée. Lorsque le lendemain, je revins à l’école, je repartis avec un bras cassé. Je l’avais trahis, je l’avais abandonné alors il m’a puni. Je le méritais, n’est-ce pas ?
Les jours, les mois et les années s’enchaînaient de cette façon, nous nous retrouvions toujours dans la même école. Les autres élèves ne m’approchaient plus, trop effrayer à l’idée que ce démon, ce Samaël viennent les attaquer. Je restais seule, indéniablement seule. Un bourreau ayant attaché une corde autours de mon cou comme seule compagnie. J’étais perdue, complètement perdue. Et même si j’essayais de m’enfuir, il me retrouvait toujours. Y’a plus d’espoir, tout est noir, noir, noir.
Pourtant, je ne sais plus ce qui me passa par la tête, mais j’eu le malheur de lui demander la raison de sa haine envers moi. Je n’aurais pas dû, c’était une grossière erreur. Si avant il était méchant, qu’était-il ce jour là ? Fou, complètement fou. Il ne souriait plus, il ne murmurait plus. Il hurlait et la rage se lisait sur son visage en même temps qu’il me rouait de coups. Je me souviendrais toujours de ses paroles, ces mots qui restent ancrées dans mon esprit. J’ai oubliais, j’oublierai milles choses. Mais je me souviendrais toujours de ses paroles.
« Tu es blanche, si blanche. Si pure, si immaculée. Tu me dégoûtes ! Innocent, tu n’es pas innocente ! Tu n’es qu’une pourriture de plus, toi et ton fichu bonheur! Tu n’es qu’un monstre, et tu mériterais de mourir ! Innocent, innocente, tu n’es qu’un horrible crime ! »
Ce jour-là, j’avais quinze ans et j’ai été brisée. On ne pourra plus jamais recoller les morceaux, plus jamais. Il aurait dû me tuer, et le monstre que je suis, le crime que j’incarne aurait était enfin pardonné.
Je ne sais plus ce qu’il se passa après. Il est parti quelques mois plus tard, ses parents et lui retournèrent à Nightway. J’aurais dû me sentir libre et heureuse. Mais rien ne venait. J’étais indifférente, sans peine et sans bonheur. Perdue, j’étais perdue. Perdue et marquée à vie. J’aurais dû mourir ce jour-là. Au lieu de continuer à me laisser dépérir… Si seulement il y avait encore de la lumière, si seulement je pouvais retourner dans la lumière, si seulement…
« Innocent, je suis innocente. Innocente, je suis Innocent. Mon Dieu, s’il vous plaît… sauvez moi… sauvez moi … »


IRL Je suis une fille : D. Quoi, c’est pas suffisant ? Hum, j’ai un certain prénom, mais mes amis ont plus tendance à me surnommée « Catin », un peu plus vulgairement. Mais pour vous, Innocent ou Lullaby, ça suffira largement :D. Je rentre en 1ère L et j’aime regardé en boucle les Disneys, juste histoire de me dire « Aladdin, il a trop du seksapile, j’veux l’épouser. ». Des trucs hautement philosophiques quoi. Je suis une accro à la photographie, je me ballade toujours avec Jules, mon appareil photo. Je souhaite donc devenir Photographe et riche. Je suis sociable, j’ai un humour bouseux, mais je suis mignonne, alors on me pardonne /SPAAF/. »

[Validée]


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